De oude krantenlezer
De oude Krantenlezer
UN FANTOME, Le Parfum
Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le muse invétéré?

Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent Ie passé restauré
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueilIe Ia fleur exquise.

De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,

Et des habits, mousseline ou velours,
Tout impregnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure.



 
bezombes (le parfum)
labocetta (le parfum)
matisse (le parfum)
rops (le parfum)